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Le Grand Piège de la "Haute Fidélité"

Ou: Traité d' "Ortho-Audiophilie"

 

I

 

Expressions entendues ou utilisées ces dernières années:

 

            Quand c'est bien "réglé" tout passe

 

            Cà chante, c'est musical, çà vit, on a envie de taper du pied....

 

            Ou, à l'inverse:          "C'est éteint"

 

            A propos de la "scène sonore" ou de "l'image":

                        Le piano faisait 15 m de large

                        La bouche de la chanteuse faisait 2m de diamètre

                        La grosse caisse était derrière le batteur

 

            Plus, tout le vocabulaire, du plus archaïque au plus sophistiqué, voir poétique ou ésotérique, utilisé quand on cherche à exprimer ce que l'on entend, ou les différences entre deux écoutes, et aussi celui des revues et articles du domaine. ( Pas de citations. )

 

 

Constats:

 

Les systèmes dits "Haute Fidélité" n'ont jamais été déclarés aussi "performants" sur le plan subjectif, que depuis que l'on ne s'intéresse plus à leur performances théoriques objectives.

 

Un son différent, nouveau, peut faire croire à une amélioration. Par effet de surprise .

 

On s'habitue à certains "défauts" mais pas à d'autres, une écoute prolongée sur plusieurs jours peut départager les fausses impressions de vraies améliorations.

 

Un retour en arrière, longtemps après si possible, est aussi très édifiant.

 

Ecouter son système en permanence, l'entendre aussi sans l'écouter, en faisant autre chose, est très différent d'une écoute en auditorium, attentive et ponctuelle. Les mécanismes de fatigue auditive ou de lassitude d'un caractère trop prononcé, qui a précédemment séduit, sont bien différents .

 

Deux "sons" très différents peuvent être obtenus avec des systèmes qui répondent de façon parfaitement identique en bruit blanc.

 

Le "vrai son", quand il s'agit d'un enregistrement, est souvent décevant.

 

Le "vrai son", quand il s'agit de l'instrument, ou de l'ensemble d'instruments réels, est cruellement meilleur que tous les sons de tous les systèmes audio...... Même avec des défauts acoustiques majeurs dus à l'endroit où on l'entend.

 

NB: Par meilleur, on entend ( c'est le cas de le dire ):  "Procurant plus de sensations auditives réalistes, agréables, ou provoquant de grandes émotions auditives....."

 

Ce qui est "meilleur" à un moment ( dans une configuration technique donnée ), et sur un système, peut devenir moins bon à un autre moment sur le même système, ou sur un autre système.

 

Constats techniques :

 

Un changement d'équilibre tonal, ou la meilleure mise en phase des hauts parleurs peut révéler des détails d'instruments non perceptibles avant, et donner l'impression subjective de plus de définition, comme si la source s'améliorait.

Autrement dit, si la source met tout en vrac, un rééquilibrage par la courbe de réponse peut rendre un peu l'illusion de précision et de définition.

D'où l'intérêt de partir d'une bonne source.....

 

Les cables jouent un rôle important dans le « son » d’un système, alors que ce sont des composants « passifs »

 

On s'aperçoit que certains composants, ou nature de composants sont rejetés par les audiophiles bricoleurs comme étant "durs", ou "pas musicaux".

Pourtant les performances de ces composants sont théoriquement idéales du point de vue de la physique, pour cet usage.

Exemple: Les condensateurs au mica argenté, ou la préférence pour les aimants Alnico dans les hauts parleurs.

On s'aperçoit en pratique que plus la source est de bonne qualité, plus on peut se permettre d'utiliser avantageusement ces condensateurs, ou que les aimants ferrite sont finalement meilleurs que les Alnico....

Les condensateurs au mica argenté comme les aimants ferrite, n'introduisent aucun "amortissement" donc s'il y a une "dureté " dans le système ils la traduisent intégralement.

De même pour le câblage en argent pur: Beaucoup l'abandonnent par "excès de précision", ou comme étant "trop résolvant", ce qui est en soit un aveu sur l'imperfection du système en amont.....

 

 

 

 

 

 

Théorie "réunificatrice" proposée:

 

La musique n'a rien à voir avec ce qu'on appelle le "bruit blanc" ou même le "bruit rose".

Sur un spectre de fréquences, la musique se traduit par un nombre important mais limité de raies spectrales, variables en nombre, position, et hauteur, au cours du temps.

 

Le reste est vide. ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la rigueur, à l'échelle où on observe, le plancher de "bruit" dans l'extrême bas d'un spectre peut ressembler à du bruit blanc.

Cela explique entre autre qu'il n'y a pas deux bruits blancs identiques. Chaque bruit blanc est une musique extrêmement riche et différente, mais remplit parfaitement sa fonction technique de garnir à peu près toute la bande sonore audible de façon homogène.

On peut noter que si on ajoute à un bruit blanc une fréquence fixe qu'il ne contient pas, mais de même niveau, on change son son, sans que cela se voie sur un relevé de spectre.

 

Un système hifi résonne, même s'il est pour la plus grande partie électrique, électronique, ou électromagnétique. Et ceci jusqu'au tableau électrique de notre installation domestique, voir plus loin. C'est à dire que, sollicité par une fréquence donnée, il génère des raies harmoniques qui n'existent pas au départ. Même de très faible amplitude.

Il le fait différemment, beaucoup, ou pas du tout, selon les fréquences qui le sollicitent.

Il peut également, pour compliquer le problème, le faire avec un temps de retard....

 

Les Japonais et les autres fabricants de matériel HiFi savaient très bien cela dès les années 70, et faisaient la course aux "taux de distorsion harmonique" le plus faible.

Ils avaient parfaitement raison, mais ne tenaient pas compte d'autres facteurs, comme les décalages temporels, et des effets secondaires des solutions mises en oeuvre pour réduire ce taux, comme les contre-réactions.

Et pourtant une raie harmonique à 3127 hz, à -20 dB, ajoutée par un élément du système changera le son de certains instruments de façon parfaitement audible, sans être mesurable par un distorsiomètre.

Les gens du métier reconnaissent tous que ces appareils très performants théoriquement à l'époque, n'étaient pas très "musicaux".

 

Faut-il faire pour autant une vertu de ce manque de musicalité ?

 

En cas de résonnance importante à une certaine fréquence, on peut se retrouver avec des fréquences harmoniques générées en grand nombre et plusieurs octaves au-dessus, ce qui fait qu'une fondamentale d'un instrument grave peut engendrer des harmoniques sur un instrument différent plus aigu et en modifier les timbres. Peut-être de façon agréable mais aussi en dégrader la sonorité.....

 

Ce qui fait "le son", à un moment donné, ce sont les fréquences harmoniques de base du son original ( inconnues à priori ), plus les harmoniques créées par le système complet sur les bases de cette "collection" de fréquences harmoniques initiales, plus les déphasages relatifs de l'ensemble de ces fréquences harmoniques, originales ou crées par le système, les unes par rapport aux autres.

L'ensemble n'étant pas forcément "harmonieux".

Plus cet ensemble est "harmonieux"  et riche ( dans une certaine limite je suppose ), plus "çà chante" ou plus c'est "musical" .

 

 

 

Du coup, deux façons d'aborder un système de reproduction sonore :

 

            1/ On cherche à créer artificiellement le moins possibles d'artéfacts, aussi "harmoniques" et  harmonieux, soient-ils, en même temps que l'on préserve l'intégrité du son initial. Mais il faut que le son initial soit de bonne qualité.

Si "çà chante", c'est que l'enregistrement initial chante, et rien d'autre si possible.

 

            2/ On essaie de maitriser les facteurs qui engendrent des artéfacts "harmonieux", consciemment ou inconsciemment, dans tous les cas de façon empirique et à l'oreille, puisque l'on ne sait pas les mesurer, puis on crée des systèmes dits "audiophiles", mais donc pas de "Haute Fidélité", qui "font de la musique" comme il faut..... Et là, si "ça chante", sans effets secondaires, c'est que le travail a été bien fait, et que l'instrument "système audiophile" fait aussi de la "belle musique complémentaire".

 

            On observera que beaucoup de ces amplificateurs ou préampli  à tubes appréciés pour leur musicalité, affichent ( ou pas ) des taux de distorsion très moyens. La "musique" faite par ces appareils devient mesurable......

 

            On peut observer cet effet par exemple sur le choix infini de préamplificateurs, qui sont devenus des éléments de musicalité d'un système, alors que techniquement sur certains systèmes on n'en a pas besoin.

Egalement sur les câbles qui deviennent de véritables cordes de violon. Pourtant on devrait pouvoir vraiment faire un câble neutre, c’est-à-dire qui, selon la théorie de ce papier, n’ajoute rien mais n’enlève ou ne décale rien….. Peut-être existe-il déjà d’ailleurs….. Mais comment l’identifier ?

 

            Nous en sommes là seulement à cause de 3 facteurs:

 

- l'imperfection de l'enregistrement initial et de l'intermédiaire du "média" véhiculant et stockant cet enregistrement.

- Notre envie de nous "régaler " avec nos oreilles ( Audiophilie ) et donc de chercher « Le Son » en changeant  sans cesse quelque chose.

- Le facteur commercial ( le plus important de loin ), qui a évidemment à tirer beaucoup plus de profits de la vente de morceaux de systèmes du type 2, mais prétendant être du type 1, évidemment ( Pour eux le type 2 n'existe pas ). Tout leur talent résidant dans le fait de nous faire croire qu'on progresse dans un système de type 1.

On changera donc éternellement tous les éléments d'un système de type 2, en changeant à chaque fois sa musique pour le plaisir de l'oreille. Et ce sera réel à chaque fois. Le piège étant qu'on compare à chaque fois et que l'on trouve du moins bon et du meilleur, c'est bien réel et on choisit et on achète à chaque fois le meilleur. On a ainsi l'impression de progresser, mais en fait on tourne en rond.

Certes, on tourne en rond très agréablement, avec peut être du vrai mieux ( de type 1 ) en faible quantité de temps à autres...... Un peu comme sur une spirale très aplatie.....

Et nos marchands de matériel se régalent.

On peut noter que les systèmes du type 1 sont certainement encore plus difficiles à fabriquer que ceux du type 2, mais, paradoxalement, moins spectaculaires, donc plus difficiles à vendre, donc moins connus, moins aboutis, etc, etc, et la boucle est bouclée......

 

On entretient le Mythe.....

 

 

 

 

 

 

 

 

La distinction entre type 1 et type 2, n'est pas facile à faire: Qui est capable de dire ce que devrait être le son, sans l'avoir jamais écouté ? :

On peut noter que des systèmes du type 2 peuvent devenir "sélectifs", c'est à dire qu'ils seront parfaits sur certains styles de musique, mais pas sur d'autres.

En toute logique: Plus un système mets en évidence la qualité relative des enregistrements, plus il doit relever de la catégorie 1. ( Ce serait intéressant à étudier et à essayer de vérifier.... )

Si un système "fait de la musique" en plus de la musique initiale de l'enregistrement, cette musique "masque" l'enregistrement initial, les enregistrements sont tous perçus comme homogènes, puisqu'entachés de la même musique secondaire, synchronisée ou harmonisée, agréable à l'oreille.

 

L'expérience des concerts et représentations réelles donne beaucoup de repères fiables pour une première sélection, mais ne permet pas de dire qu'un Stradivarius n'en était pas un à l'enregistrement, où qu'un piano perçu comme un Steinway à l'écoute n'était qu'une mauvaise fabrication chinoise..... En même temps, il y a peu de systèmes, je pense, qui vont jusque-là dans " l'enrichissement harmonique harmonieux ".

 

D'où l'intérêt des "références", terme qui a été perverti par la presse spécialisée:

Pour eux une "référence" est un appareil, souvent qualifié de haut de gamme, surtout en fonction de son prix élevé, et "reconnu" par les gourous du système comme étant "parmi les meilleurs".

En réalité, une référence, serait plutôt une création d'un constructeur sérieux, à la longue expérience au contact de la "vraie musique", classique de préférence.... ?

 

Dans tous les cas, il faut bien préciser, après écoute attentive des audiophiles honnêtes ayant fréquenté les grands salons de "Haute Fidélité", appelés maintenant "High End", ce qui est plus exact compte tenu de ce qu’on a vu précédemment, et des prix qui y sont affichés ( ou pas ) ; qu'il existe également une "Catégorie N° 3 " de systèmes n'appartenant ni à la catégorie 1, ni à la catégorie 2, et qui semble représenter la majeure partie du marché:

           

Des systèmes qui ne font pas de musique du tout......

 

Le but de ce papier n'est pour autant pas de dire que les systèmes de type 1 sont les vrais, et qu'il faut fuir les systèmes de type 2 comme la peste.

Le vrai but est de bien identifier ce qui fait le vrai plaisir des oreilles, et de choisir en connaissance de cause ( musiques et oreilles ) Et d'assumer les conséquences: C'est à dire l'absence de logique ou d'explication rationnelle à une amélioration ou une dégradation du rendu sonore.

Faire le deuil de la physique appliquée au domaine.

Un effet secondaire serait de mettre (presque) tout le monde d'accord, chacun étant lucide sur ce qu'il cherche et trouve, même si c'est très différent de son voisin.

On pourrait entendre par exemple des choses comme:

 

"Oui, c'est moins musical, mais ça me plait mieux"

 

"Ca chante moins mais c'est bien plus beau et naturel"

 

"La bouche de Patricia a retrouvé sa taille normale".......

 

 

 

 

Que faire, ou comment faire ? :

 

Déjà, on fait ce qu’on veut.

 

Ensuite, on peut faire ce que l’on veut en étant lucides, et bien conscient de la complexité de ce que l’on entend. Pas la musique elle-même, mais les variantes de son, les différences de sensations. Ne pas imaginer par exemple que si « çà chante » ou que c’est « plus musical » c’est que le système « s’améliore ». Ce qui s’améliore c’est l’effet que ce système a sur notre système psycho-acoustique. Dans une certaine limite évidemment.

Si notre souhait est de s’occuper exclusivement de cela, l’affaire est close. Mais au contraire, paradoxalement c’est le début d’une quête perpétuelle de nouvelles sensations auditives.

A l’inverse, si on poursuit la logique de ce papier, l’affaire commence, c’est-à-dire que l’on poursuit certes la même quête de belles sensations auditives, mais en intégrant en permanence la régulation de la conscience de tous les facteurs, techniques, physiques ( connus ou supposés) de la conscience des relatives imperfections des enregistrements de départ, et de l’expérience d’honnêtes gens du métier.

 

 

Le son d'un instrument, au-delà d'un certain niveau de précision, de définition, n'existe pas.

L'expérience la plus convaincante étant d'essayer de parler, ou jouer d'un instrument, dans une chambre anéchoïque ( pas seulement sourde ).

On ne reconnait pas sa propre voix, on n'entend rien comme avant, et on ne contrôle plus rien.....

Un son n'existe que par l'endroit où il est généré et son environnement proche.

On pourrait donc aller jusqu'à dire que l'on peut faire ce que l'on veut avec un enregistrement initial donné ?

Certains d'ailleurs s'en donnent à coeur joie dans les studios d'enregistrement, surtout depuis le numérique. Ou d'autres fabricants en "personnalisant" le filtrage numérique du DSP de leur DACs.... Quelquefois avec beaucoup de talent.

Pourtant visiblement notre oreille mérite mieux que çà..... Elle aime se faire plaisir, mais fait assez vite le tri entre ce qui est réaliste, et ce qui ne l'est pas.

On ne trompe pas une chauve souris avec des ultra sons.

Pour l'espèce humaine la "fatigue auditive" est un mode de rejet très naturel.

 

Recréer artificiellement ce que la "nature" fait autour d'un son, dans un endroit donné, et très difficile.

Au passage on peut noter que l'analyse à l'écoute de la qualité des réverbérations, surtout s'il s'agit d'un enregistrement "live" donne des informations sur la vraie qualité du système et en particulier de la source. Car notre oreille et le système expert associé, sont très performants sur ce sujet, ayant eu dès le départ de la vie ordinaire à apprendre les échos naturel de l’environnement de l’être humain sur la planète.

 

D'où le piège des écoutes comparatives, qui se font dans l'instant, qui font constater des différences, qui comme on l'a remarqué au début de ce texte peuvent êtres spectaculaires, et donc convaincantes, mais qui nous poussent au-delà du seuil raisonnable de respect, et/ou "restauration juste", du signal initial.

 

Créer un système audio qui n'ajoute ( accidentellement ou intentionnellement ) à la musique que ce qui est agréable à l'oreille est très difficile, car forcément empirique, puisque non mesurable.

D'autre part, créer un système qui n'ajoute rien doit être impossible.

Or, comme tout système dégrade toujours plus ou moins la musique initiale, il faut un minimum d'ajout d'harmoniques harmonieuse, voir de "dynamique".

Trouver la juste proportion est très délicat, voir personnel.....

 

Les constructeurs "sérieux" et expérimentés, mettant une priorité à l'exactitude du rendu sonore, comme JJ Bacquet, fabriquent des systèmes qui peuvent paraitre "éteints" ou décevants aux oreilles de certains audiophiles, qui, comme leur nom l'indique, mettent une priorité au "plaisir de leurs oreilles" et non à l'exactitude du son.

Ces constructeurs traquent les "harmoniques ajoutées", surtout les mauvaises, mais aussi les "bonnes", car ils fournissent aussi des musiciens professionnels, non seulement très affutés sur le plan auditif, mais aussi exigeants d'entendre sur leurs retours de scène exactement ce qu'ils jouent, et pas de la "belle musique".

Ces constructeurs ont souvent la source originale à leur portée pour comparaison.

Ce qui est extrêmement précieux.

Pourtant eux même reconnaissent qu'ils mettent de côté les appareils de mesure, car la plupart du temps ils ne mesurent rien de ce qu'ils cherchent à éliminer.

 

Il est donc illusoire en tant qu'amateurs d'acquérir la même expérience que ces gens là en une carrière entière, même s'ils ont eu aussi des facteurs économiques à prendre en compte.

Analyser leur travail, écouter le résultat obtenu sur leur fabrications, tenir compte de leur contraintes commerciales et techniques, que nous n'avons pas en tant qu'amateurs, et y ajouter tout ce qu'ils n'ont pas pu, économiquement, ou pour des raisons pratiques, intégrer dès le départ, peut nous permettre de faire peut être encore mieux, mais en nous gardant de trop dépasser la limite de la restitution exacte de l'enregistrement initial.

 

Les conversions analogique/numérique et numérique/analogique engendrent des défauts du même ordre que les systèmes analogiques, mais en plus des défauts particuliers correspondants à des distorsions non harmoniques, et donc non reconnaissables par l'oreille humaine et son système expert auditif associé.

Ces défauts sont désagréables même à des taux très faibles.

D'où la nouvelle passion retrouvée de certains pour les vrais enregistrements analogiques sur vinyls.

Mais cela n'exclut pas non plus une certaine "musique" propre de la source analogique.

 

 

Un peu de philosophie :

 

Avec l’audiophilie nous sommes dans un domaine ludique, qui n’a que peu de conséquences sur le bon déroulement de l’humanité. A part peut-être l’activité un peu industrielle, un peu artisanale voir manuelle, et surtout économique qu’il engendre.

On pourrait donc considérer que l’on peut dire, faire, et entendre sans réagir, n’importe quoi sur ce sujet. Pourtant, de manière générale, je pense qu’il n’est pas bon de laisser des « idées fausses » stagner dans la conscience de nous autres êtres humains. C’est une démarche qui nous tire vers le bas, même de façon insignifiante. Car si nous somme capables de faire cette démarche « tordue » sur ce sujet insignifiant, nous pouvons à notre insu être amenés à le faire sur des sujet bien plus graves pour l’humanité.

C’est un peu un travail préparatoire anodin.

Evidemment chacun a le droit de dire, faire, dépenser ce qu’il veut, tant que cela ne nuise concrètement à qui que ce soit.

Ce qui est important c’est d’être lucide avant de le faire, et, à lire les forums sur ce sujet, ce n’est que très peu fréquent.

Chacun est libre de tirer les conséquences de ce qu’il sait de la manière qui lui convient, mais ce qui est le plus important est de chercher à savoir.

Ne pas chercher à savoir est une régression.

On ne peut pas tout savoir évidemment, mais se consacrer à quelque chose sans curiosité, en se contentant des émotions recherchées est puérile.

Nous avons tous besoin de retourner en enfance sur un sujet ou un autre une fois à l’âge adulte, c’est bien légitime vu les cadres qui nous sont imposés par notre société. Je pense que la HiFi et l’audiophilie associée sont parmi les plus riches, car ils peuvent donner l’illusion d’un côté sérieux lié à la part technique énorme qu’ils incluent, tout en laissant la place à toutes les affabulations possibles.

Ce papier n’échappe probablement pas à cette règle, mais, je l’espère, dans la plus faible proportion possible….. Histoire qu’on avance un peu quand même.

 

 

 

            A suivre ( probablement )

 

 

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